Les vertus de la méditation ne sont plus à démontrer aujourd’hui : les publications vantant les bienfaits d’une telle pratique au quotidien pullulent, que ce soit dans les magazines ou les rayons des librairies. Je suis assez d’accord avec ce constat. Par contre, si vous me demandez si je pratique moi-même la méditation, je vous répondrai : non!
Mais en fait, si…
Si on envisage la méditation comme le fait de s’asseoir au calme, avec une musique douce en fond sonore, pour observer ses pensées afin de s’en délester, alors non, je ne la pratique pas. Ni le yoga, ni toute autre activité destinée à se rapprocher d’un état méditatif.
Par contre, j’ai de nombreux moments quotidiens de pleine conscience qui se rapprochent d’une forme de méditation : sous la douche – le meilleur moment pour recevoir mes inspirations ! – pendant que je cuisine, et même parfois lorsque je suis pleinement concentrée sur une tâche au travail par exemple. Lors de ces instants de pleine conscience, j’essaye de canaliser ma respiration pendant au moins quelques secondes. Certes, ce n’est peut-être pas aussi efficace qu’une séance de yoga – et encore, ça reste à prouver… – mais c’est déjà mieux que rien!
Pour moi, la véritable méditation se trouve ailleurs.
J’écris tous les jours, avant tout pour moi, pour vider les mots qui cognent dans ma tête. Certains sont publiés, la plupart restent dans mon intimité. Parfois, ils seront carrément effacés. L’écriture est pour moi la meilleure façon de méditer, car c’est un moment où je permets à mes pensées d’être canalisées à travers mes doigts et mes mains. Elles s’évacuent en se couchant sur le papier.
Donc si on considère l’écriture comme une forme de méditation, alors oui, je médite tous les jours depuis plus de 10 ans! Et je peux affirmer que cela a changé ma vie d’une façon positive.
Il y a une autre activité que je considère comme un moment de méditation : le coloriage de mandalas. Si, si, ne souriez pas avant d’avoir essayé! Je l’ai pratiqué au quotidien pendant presque deux ans (2014-2015). J’étais devenue boulimique de ces dessins à colorier, à ce moment-là de ma vie, rien d’autre ne calmait mon cerveau hyperactif. Depuis, j’ai fait du chemin, et j’ai un peu délaissé les mandalas. Pourtant, leurs vertus restent positives, je vous en parlerai dans un autre billet.
D’ailleurs, j’y pense : il est peut-être temps de ressortir mes feutres et mes crayons pour méditer en couleurs…