Les articles de ce blog sont classés en catégories pour vous permettre de mieux les retrouver, ou sélectionner les thématiques qui vous intéressent. J’ai créé cette catégorie intitulée « VDM…édium » pour partager avec vous ce qu’est la médiumnité – du moins, selon moi!
Que signifie ce titre?
Rappelons d’abord que les initiales VDM ont été largement utilisées ces dernières années sur les réseaux pour décrire des situations d’une Vie De Merde. Je ne lis pas ce genre de publications, j’ai assez à gérer avec ma vie à moi, qui ressemble certains jours à une vraie VDM… sauf qu’en réalité, c’est une Vie de Médium. Mon quotidien peu ordinaire avec lequel je dois apprendre à composer. Des situations de vie peu banales qui font souvent râler l’humaine incarnée que je suis. Car oui, je suis bel et bien une femme incarnée dans un corps qui a des besoins primaires, et des factures à payer! Pas très spirituel? Et pourtant, si! Car la spiritualité se cache dans tous les aspects de la vie terrestre, absolument tous.
À tous ceux et toutes celles qui croient que c’est vraiment super d’être médium, et qu’ils aimeraient eux aussi connaitre ce genre d’expérience, permettez-moi de vous dire ceci : non, ce n’est pas toujours cool!! C’est même souvent très éprouvant, et cela demande d’être d’abord parfaitement ancré dans son corps et en paix avec son âme pour ne pas finir à l’asile! En ce qui me concerne, il m’a fallu plusieurs années pour atteindre cet équilibre, et j’estime être encore en chemin. C’est un équilibre instable, où l’on vacille en permanence entre 2 univers diamétralement opposés : le monde terrestre avec ses lourdeurs, ses limitations, et ses obligations ; le monde spirituel, éthéré, léger et libre. 2 univers opposés mais complémentaires, que nous sommes tous venus expérimenter dans notre incarnation terrestre.
S’ouvrir à la spiritualité , c’est avant toute chose écouter l’appel de son âme : qu’est-elle venue vivre dans cette vie? Quelles sont ses qualités et ses talents innés? Qu’a-t-elle à coeur d’accomplir? Et en même temps, c’est aussi rester ancré à la Terre et aux besoins de notre corps.
Mon âme a crié très fort pour que je l’entende, et elle l’a fait très tôt dans ma vie terrestre puisque j’ai frôlé la mort à l’âge de 20 ans (lire le roman « Vénus, le chat qui attendait Jupiter»). J’ai compris qui j’étais à l’âge de 28 ans, et j’ai passé des années à chercher cet équilibre instable dont je parlais plus haut, entre l’ancrage à la Terre et l’ouverture spirituelle. Au plus mon alignement d’âme s’incarnait, au moins je pouvais continuer de faire semblant d’être quelqu’un d’autre. J’ai bien essayé d’avoir un « vrai métier », mais ça ne nourrit pas mon âme. Et quelle que soit l’activité professionnelle dans laquelle j’ai exercé, mon être profond me rattrapait toujours. Je suis passeuse d’âmes… et s’il m’arrivait de l’oublier, la vie me le rappelait de façon très claire!
Lorsque j’étais diététicienne en libéral, je recevais des personnes en souffrance avec leur poids. Il y a mille façons de grossir, et je recevais systématiquement celles qui avaient pris du poids suite au décès d’un proche. Grand moment de solitude lorsque dans mon bureau, je ne voyais pas seulement cette brave veuve qui ne comprenait l’origine de ses hyperphagies, mais aussi l’âme de son défunt mari qui ignorait qu’il était décédé! Evidemment, je ne pouvais pas en parler… ce n’était pas mon rôle. Mais du coup, je rentrais épuisée de mes journées de travail, car mon âme n’avait pas pu s’exprimer.
Un autre métier que j’ai exercé : vendeuse à domicile indépendante. Lorsque je me rendais au domicile des hôtesses qui me recevaient chez elle pour faire une vente de vêtements ou de chaussures (les 2 pieds sur Terre!), je rencontrais très régulièrement des invitées qui parlaient entre elles de proches décédés. Et que dire de ces hôtesses qui annulaient au dernier moment le rendez-vous planifié 2 mois à l’avance pour cause de… enterrement d’un proche!
Ce que je raconte parait exagéré, mais je vous assure que c’est ça, mon quotidien.
Encore aujourd’hui, lorsque je me rends au petit bureau de Poste du village, de bon matin, j’espère éviter la foule qui me hante de ses présences invisibles… et bien non! Il y a devant moi UNE dame, qui parle au guichet de son mari décédé il y a 2 ans!!
Tous les jours, c’est la même chose. Les gens que je rencontre me parlent des morts de leur vie, sans même me connaitre. Sans savoir qui je suis. Même lorsque je fais TOUT MON POSSIBLE pour passer incognito. Rien à faire : les défunts savent toujours où me trouver!!
Et je fais quoi avec ça?
Je traverse mes grands moments de solitude, et j’écris. À qui bon voudra bien me lire. Ou juste à moi, c’est déjà pas si mal, après tout. Écrire me permet de rendre cette VDM…édium bien réelle, car je vous assure que certains jours, j’ai l’impression que ma vie est un mauvais sketch!
Puisque c’est bien ça ma vie, j’ai choisi de l’assumer à temps plein. Même si j’ignore où elle me mène.
Être passeur d’âmes, c’est côtoyer la mort tous les jours d’une façon qui n’est pas simple. Les morts ne sont pas apaisés, leurs vibrations sont lourdes, pesantes, chargées. Les vivants ont peur de ce monde-là, cette sphère invisible qu’ils ne connaissent pas. Par extension, ils ont peur de moi… du moins, c’est ce que je perçois.
Je suis sans cesse sollicitée par des morts qui ont besoin de moi, et rejetée par des humains qui ne me comprennent pas, et qui ont peur de ce que je pourrais aller découvrir en eux. Et pourtant, je n’ai aucune intention malveillante, ni aucune volonté de dominer, de prouver, de briller… Non, je veux juste être moi. En toute simplicité.
Je ne parle pas la même langue que les humains qui m’entourent, et ma langue leur fait peur. Comme l’allemand, par exemple. Vous avez remarqué? Quand vous croisez un groupe d’Allemands, et que vous les entendez parler sans comprendre un seul mot de ce qu’ils baragouinent, vous les mettez immédiatement à distance. La plupart des Français trouvent que la langue allemande est laide, difficile, et incompréhensible. Pas moi.
J’ai fait allemand première langue, et j’adore toujours cette langue. Ah, c’est sûr, ce n’est pas aussi chantant que l’espagnol ou l’italien, mais pourquoi autant de rejet vis-à-vis de l’allemand? J’ai du mal à comprendre.
Admettons. Et si j’étais interprète-traductrice Allemand-Français, vous auriez encore peur de moi? Normalement, non…
Et bien finalement, ma position de médium-passeuse d’âmes c’est la même choses. Car oui, le langage des défunts est un langage à part entière, et ma place est celle d’une traductrice-interprète des âmes en souffrance. Ces âmes n’ont pas toujours un message pour vous, elle ont surtout besoin d’être entendues, reconnues, et soignées pour enfin accéder à ce bain de lumière et d’amour. Et par extension, lorsqu’elles auront rejoint un espace de paix, cela laissera autour de vous un véritable espace libre pour permettre à VOTRE âme de s’exprimer pleinement. Tout un programme…
Dans cette série d’articles classés dans la catégorie VDM…édium, je vous raconterai mon quotidien peu ordinaire, et peut-être aurez-vous la satisfaction de vous dire : ouf, je ne vis pas ça! Je continuerai également de partager des inspirations générales pour vous donner matière à réflexion sur un monde que je côtoie tous les jours et que je connais de mieux en mieux.
Apparemment, je suis venue là pour ça… alors, allons-y!
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